Demain, j’arrête les parasites au boulot

Qui n’est jamais sortie du bureau en pestant (et c’est un euphémisme !) contre ses collaborateurs ou sa hiérarchie ? A ce moment, plusieurs options se présentent. Certaines se ruent vers la salle de sport (je m’incline), d’autres squattent la terrasse d’un bar pour boire un verre et se plaindre à leurs copines (mais t'imagines ce que m'a dit cette salooooope !), les troisièmes dévalisent le placard mis, soi-disant, sous scellé à la recherche d'un stock de chocolat…

Mais pourquoi certaines personnes sont aussi vicieuses dans le cadre professionnel ?
Sommes-nous naïves de croire que l’on peut, au sein d’une même entreprise, avoir un objectif commun et donc un intérêt quelconque à travailler main dans la main… ? ».

La réponse est oui et nous sommes nombreuses à être naïves ! Nous avons toutes, dans nos boîtes, un nombre plus ou moins conséquent de personnalités troubles que l’on peut diviser en plusieurs catégories. Bien évidemment, chaque catégorie s’adapte aussi aux hommes !

Alors comment faire pour bosser avec autant de parasites ? Eh bien, tout simplement en les débusquant pour mieux les neutraliser ! Transformons-nous en Bombe Baygon. Les girls, la chasse est ouverte !

(Note très importante, si votre entreprise dispose d’un nombre de salariés inférieur ou égal à 20 et que vous retrouvez dans les catégories ci-dessous les personnalités d’au moins 8 de vos collaborateurs, un conseil, cherchez, dans la mesure du possible, un autre boulot et démissionnez, cela ne sert à rien de vous pourrir la santé pour des salopards !).

- La première de la classe :

Elle ne fait pas partie des vrais enfoirés de l’entreprise. Parfois énervante, certes, car elle arrive toujours à l’heure, est la première à rendre les reporting au DG et a toujours besoin de fignoler, elle ne vous fera pas de mal, si ce n’est vous faire refaire pour la quinzième fois cette putain de recommandation stratégique car elle juge que le slide* 3 sur les partis pris « ne montre pas le haut degré d’investissement des différentes business Unit et que nous aurions pu être davantage focus 360° ».
Bref, refaites lui cela à sa sauce et basta. La chose à savoir sur elle c’est qu’elle n’a AUCUNE CONFIANCE EN ELLE. En gros, même sa vie, à ses yeux, est un énorme doute ! Elle a juste un grand besoin de reconnaissance. Alors ne soyez pas trop regardant quant à ses TOCS (car à ce niveau-là, ce sont réellement des TOCS), elle en bave déjà assez quand elle rentre chez elle le soir…

- La glandeuse :

La glandeuse se trouve assez souvent dans le périmètre proche de la première de la classe. Elle lui assure ainsi la caution « sûreté en elle » tant désirée. Car oui, la quintessence de la glandeuse est sa confiance en elle, à tel point qu’elle n’a rien besoin de foutre, elle réussit toujours à persuader autrui qu’il n’y a qu’elle qui bosse. Tant que vous ne la faîtes pas chier et que vous rentrez dans son jeu, n’ayez aucun souci pour vous, elle ne vous fera aucun mal et bien au contraire, elle peut se révéler être un atout indéniable dans une société car elle dispose souvent d’un énorme sens de l’humour et de la dérision. Par ailleurs, les glandeuses sont souvent des personnes très intelligentes et quand elles se mettent à bosser, peuvent vous impressionner par leur excellent jugement. Il faut juste savoir sur quel bouton appuyer et à quel moment mais par-dessus tout, ne la prenez jamais en traître, vous seriez certaine de perdre !

- La petite pute :

Cette personne ne sert strictement à rien, pas brillante pour un sous, elle se sent investie de plusieurs missions :

1 / Celle de fliquer tout le service. Vous partez en déjeuner avec un client et rentrez vers 15H30, vous devrez quasiment lui sortir vos tickets de métro et la note du resto pour qu’elle puisse calculer le temps mis entre la fin du déjeuner et le retour au boulot. A noter que bien évidemment, cette personne ne fait jamais ou presque de rendez-vous client et qu’elle passe plus de temps à twitter qu’à augmenter le chiffre d’affaires…

2/ Celle de vous pourrir. En règle générale, cette personne est proche de la direction, qui l’utilise à tort, pour obtenir des informations. A tort, car personne ne parle à la petite pute tellement son jeu est facile à cerner. La petite pute jouit quand elle réussit à faire virer quelqu’un car elle a l’impression d’être importante et d’avoir un peu de pouvoir. Elle est aussi connue pour vous donner de fausses indications sur un dossier par pur sadisme.

3 / Celle de vous voler les fruits de votre travail. Vous savez, la personne qui fait croire au boss que la note de synthèse brillante émane d’elle alors que vous vous êtes paluché cela pendant six heures un dimanche !

4/ Celle de diviser pour mieux régner. Elle tente par tous les subterfuges possibles de casser l’ambiance, de briser les binômes…

Attention toutefois, cette personne est difficile à neutraliser. Elle est souvent très bien placée et a réussi à s’adosser l’amitié de beaucoup de personnes qui ne voient pas clair dans son jeu. Il vous faut donc du doigté et de la finesse pour éradiquer ce parasite. Commencez par faire un petit audit en allant de service en service. Trouvez une personne de confiance dans chacune de ces unités et demandez ce qu’ils pensent de la petite pute (sans la nommer de la sorte bien entendu), vous verrez assez vite que les langues se délieront et en six mois, le mal sera débusqué. La petite pute finira seule. Courage !

- La flippée :

La flippée a, comme son nom l’indique, peur. Peur qu’on lui prenne son boulot, du coup, elle préfère prendre des stagiaires et être sous l’eau plutôt que d’embaucher un vrai bras droit car elle aurait trop peur de se faire doubler ! Peur qu’on la juge mal ou qu’on lui reproche une faiblesse. Elle n’a donc aucun scrupule à mettre la faute sur vous alors que vous n’y êtes pour rien. Elle n’a pas un mauvais fond mais elle peut tout de même s’avérer dangereuse. Partez du principe qu’elle vous cassera un jour ou l’autre pour vous border au mieux sur chacun des dossiers que vous avez en commun.

- La cyclothymique :

Un jour tout va bien, vous êtes la meilleure, votre dossier est parfait, la cyclothymique a le sourire, elle a envie d’ouvrir une bouteille de champ’ tellement les bonnes nouvelles qu’on lui annonce lui plaisent… mais le lendemain, voire deux heures plus tard, vous la voyez débouler dans le bureau comme une tornade, l’écume au bord des lèvres d’énervement (Bou mon dieu, qu’elle est laide soudainement) et elle se met à vous hurler dessus alors que vous n’avez strictement rien fait (La plupart du temps, elle n’a pas baisé la veille ou son fils a, encore, raté ses exam'…). Il lui faut un numéro de téléphone dans les dix secondes, elle a besoin d’un dossier dans ces mêmes dix secondes et bien sûr, vous pouvez être en train de finaliser un contrat énorme, elle n’en a rien à foutre, sa demande doit passer avant sous peine de vous faire traiter de tous les noms devant l’intégralité de l’open space… (pour peu que la petite pute passe par là…).

Pour ce cas, la seule solution est la relaxation. Mettez-vous au yoga, apprenez à respirer. Lui crier dessus ne résoudra rien, elle criera toujours plus fort et vous fera perdre les pédales. Ne tentez rien, elle est meilleure à ce jeu-là que vous… et heureusement !

- Le bulot mort :

Qui ne côtoie pas dans sa boîte, la nana au QI d’un bulot mort ? Avec elle, faîtes tout par mail même si, malheureusement, même en lui notant noir sur blanc les missions qu’elle doit accomplir aussi simples soient-elles (faire partir l’enveloppe blanche par coursier et la verte par courrier) elle trouvera le moyen de se planter. Un conseil, faîtes cela vous-même, cela vous évitera de contenir l’envie irrépressible de la secouer comme un prunier avant de la faire voler au-dessus du bureau en hurlant « MAIS JE T’AVAIS DIT LA VEEEEEEEERRRRTTTTTE ! et ainsi de vous faire passer pour une hystérique.

Il y aurait encore la faux cul, l’opportuniste, la chef scout et l’experte de l’arrêt maladie mais la liste serait trop longue…

Quoiqu’il en soit, restez vous-même au maximum et ne vous laissez pas influencer par les coups bas et injures diverses de vos collaborateurs. Au contraire, mesurez la chance que vous avez d’être vous-même, c’est-à-dire une personne saine et qui n’a rien à se reprocher de son comportement. Bien évidemment, tout n’est pas rose et l’on est de plus en plus souvent confrontée à la dureté de la vie en entreprise. Mais le monde d’après la crise n’est plus très loin avec sa cohorte de jeunes entrepreneurs bourrés de talents qui eux, ont compris, que, pour avoir des salariés productifs, il faut déjà les motiver et les faire se sentir bien dans leur job, plutôt que de s’en mettre plein les poches au détriment du bien-être des troupes !

Alors, avant de tomber sur cette start up, prenez votre mal en patience, mettez vous au sport, songez à faire une formation, octroyez-vous un massage, buvez un coup... mais soyez sûres d’une chose les filles, les plus mal loties, ne sont pas vous, ce sont ces abrutis et leurs petites vies de merde. Plaignez les plus qu’autre chose et laissez les dépérir seuls car je vous l’assure, l’heure à laquelle ils devront payer viendra !

Courage à toutes et n’oubliez jamais que vous êtes des êtres extraordinaires !

* slide : diapositive

* Business unit : Pôle commercial

Comments

[Laeti]

Tellement réaliste!Bisous ma belle ;-)