Lady Montmartre a encore frappé

On nous a toujours enseigné le fait que le doute est bon et nous permet d'atteindre compréhension et sagesse. Je suis d'accord dans une certaine mesure. Se remettre en question est une bonne chose. Douter d'un comportement dont on ne veut plus et décider de changer celui-ci est excellent. Remettre ses croyances en doute pour chercher du sens et partir en quête est une mission plus qu'honorable.
Effectivement, le doute est important car il permet d'aller chercher plus loin et de comprendre que la réalité est bien plus vaste que ce que nous sommes aptes à voir.

Mais il existe des doutes qui n'ont pas lieu d'être.

Les premiers, hautement philosophiques, et, purement féminins :

- "Dois-je mettre la robe rouge ou puis-je rester en jean ?".
Je n'aurai qu'une réponse, soyez à l'aise et naturelle, il n'y a rien de pire que d'aller à un rendez-vous où l'on est, certes, hyper sexy mais où l'on passe son temps à tirer sur la robe que l'on juge soudain trop courte.
Sans oublier les collants, ah, les fameux collants, qui nous arrivent, irrémédiablement, au milieu des hanches et que l'on tente de remonter, avec une distinction légendaire, lorsque nous nous retrouvons seule, dans l'ascenseur du bureau... Grande classe, quand tu nous tiens...

- "Est-ce que je prends une salade ? Je bave quand même sur les frites... Oui, mais ce n'est pas raisonnable, j'ai pris un kilo... ou alors, je prends une salade avec des patates dedans ? Oui, c'est pas mal ça...". Voilà, messieurs pourquoi beaucoup de filles passent un temps fou à choisir avant d'être en capacité de passer commande... Elles sont en plein dialogue intérieur.

Mais les pires de tous, ceux que vous devez combattre avec acharnement, ce sont les doutes qui vous freinent. 

Remettez-vous en question, oui !
Mais ne doutez pas de votre potentiel, ne vous confortez pas dans l'idée que vous n'êtes pas capable de faire telle ou telle chose. Vous avez toutes les ressources en vous pour aller de l'avant. Vous avez le droit de vivre une vie riche et belle car vous êtes vous-même une personne digne d'amour. Sentez la richesse que vous avez enfouie en vous.
N'écoutez pas vos démons intérieurs, ces petites voix qui vous assènent des messages négatifs et toxiques à votre épanouissement, des "Je n'y arriverai pas", "Je ne suis pas à la hauteur", "Je suis trop ci et pas assez ça" !
Vous êtes belle telle que vous êtes. Prenez conscience de vos qualités, si grandes. Vous pouvez tout entreprendre, faites sauter le mur de vos peurs et courrez vers la magnifique vie qui vous attend, car elle n'attend que vous !
Soyez confiante, la vie vous sourira.

Autorisez-vous à vous ouvrir à la beauté, elle est tout autour de vous et en vous. N'ayez plus peur de devenir vous-même, prenez enfin le chemin qui est le vôtre car vous avez le droit de vous aimer.  

Osez faire le premier pas, ouvrez la cage pour vous envoler.

Je vous aime et je crois en votre potentiel !
YOLO*

"Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde". Gandhi

* YOLO : You Only Live Once. Merci à une enfant du monde, qui se reconnaîtra, pour ce beau sigle !

 
Allez un peu de Gloria Gaynor pour vous booster !
http://www.youtube.com/watch?v=xcr62rSv9xY

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C'est le sourire sur un visage,
c'est un beau paysage,
c'est la bouteille de champagne qui pétille,
c'est les retrouvailles de vieux amis,
c'est la main d'un enfant dans la tienne,
c'est ta moitié et la mienne,
c'est la paix après la bataille,
c'est la beauté dans la faille,
c'est l'espoir qui renaît,
c'est l'écureuil sur la branche de l'arbre, 
c'est l'arbre et la forêt, 
c'est un symbole gravé dans le marbre,
c'est la terre, c'est le ciel, 
c'est l'atome et l'univers,
c'est toi, moi, nous, vous, ils et elles,
c'est la générosité d'une mère,
c'est les ébats des gens qui s'aiment,
c'est la musique, l'art, la poésie,
C'est l'amour inconditionnel,
c'est un grand oui,
c'est l'ouverture, le partage et l'humanité,
c'est un lien resserré et c'est l'unicité,
c'est une conscience éveillée,
c'est le refus de la peur,
c'est ce qui nous sort de la torpeur,

C'est la VIE et l'Amour de celle-ci !

Merci la vie...

Il n'y a pas de début, il n'y a pas de fin

Trop plat, trop bombé, pas assez ferme, trop de peau d'orange, trop tombant, pas assez rond, trop carré (oui, ça existe), trop bas... Notre pauvre postérieur ne cesse se s'en prendre plein la figure. Et voilà qu'un procédé tout droit venu du Brésil est de plus en plus en vogue dans nos contrées... La chirurgie du derrière... 

Vous voulez vous faire remonter ou remodeler le cul ? Bim, un redrapage.
Vos fesses sont invisibles ? Vous prendrez bien un peu de lipofilling ?
Votre arrière-train s'affaisse ? Allez, une petite gluteoplastie en dessert...

Vivement l'augmentation du QI par chirurgie... cela résoudrait pas mal de choses. Comment peut-on être obnubilé par son cul au point de le faire opérer ? Est-il si important de rentrer dans un moule (ou en tout cas dans un jean qui moule) ? Dans un monde de clônes de magazines ? Dans un monde où tout doit être lisse comme un cul parfait ?

Vous seule pouvez apprendre à vous aimer et ce n'est pas une opération qui pourra vous aider à ce niveau-là. Vous ne mettriez qu'un petit pansement sur une plaie béante. N'allez pas contre nature, votre corps est votre temple, prenez en soin et ne le "gérez" pas comme vous le feriez avec la carosserie d'une bagnole.

Nous ne rivaliserons jamais, en maillot sur une plage, face à une adepte du cul refait, c'est certain !
Mais nous pouvons être heureuses d'assumer et d'accepter nos petits défauts (et nos grandes qualités !) plutôt que de courir derrière une pseudo perfection édictée par une société basée sur l'apparence. 

Et si vraiment le bas de votre dos ne vous sied guère,
massez-le avec tendresse et bougez justement vos fesses,
Rien ne sert qu'un chirurgien opère,
votre beau fessier de princesse !

Mieux vaut toucher deux fesses bien en chair plutôt que de malaxer un cul siliconé !
Allez les filles, soyez fières de ce que la nature vous a donné.

Lâchez les bistouris et croquez la vie !

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Vous avez 28 ans (officiellement 33)... Mais qui pourrait s'en douter compte tenu :

- de ce grain de peau frisant la perfection.
A voir l'invasion de cosmétiques dans la salle de bain, 2 gommages, 3 masques (visage, mains, cheveux), une crème de nuit, une crème de jour, une crème pour le corps, une huile sublimante, un onguent anti-cellulite (ha non, c'est vrai... nous n'avons AUCUN capiton superflu), il ne manquerait plus qu'on ait le teint terne !!

- de nos tenues vestimentaires, totalement régressives parfois.
Chemise de bucherons et jeans troué de nos 14 ans (période Grunge et No future), Doc Marten's de nos 15 ans (période Metallica - avant le Black Album s'il vous plaît), Vans de nos 16 (période Minister A.M.E.R et/ou tentative vaine de se mettre au skateboard), tresses indiennes et fleurs dans les cheveux (résidu de nos années hippies)...

- des shots de Tequila ou de Vodka caramel que l'on descend telles des post-ados. C'est maaaal !

- du fait que nous n'avons pas d'enfant (ni de mec d'ailleurs), ce qui contribue grandement à conserver notre insouciance intacte...

- de notre personnalité tellement cool et toujours prête à s'éclater.

- du fait que nous n'avons pas une seule ride (à croire que notre épiderme est doté d'un commando antigang, éradiquant, avant même qu'elles n'aient l'idée d'apparaître, les ridules qui pourraient avoir envie de s'incruster).

Bref, le temps ne semble pas avoir prise sur nous. Les années passent mais nous restons les mêmes, surfant sur la vie, profitant de chaque instant, refaisant le monde avec nos potes... jusqu'au moment où tout bascule.
LE moment. 
Ce fameux moment où vous arrivez dans un endroit en même temps qu'un garçon d'une petite vingtaine d'années.
Ce dernier vous tient la porte en vous souriant (fait de plus en plus rare et il se doit d'être salué). Vous le remerciez et là, il vous lance un "je vous en prie, Madame". 

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! ???????????????? !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Votre esprit s'emballe. Vous avez l'impression d'être devenu votre mère en l'espace de 2 secondes.
Certes, il faut se réjouir du constat premier : il existe encore des gens bien éduqués.
Mais à cet instant précis, vous vous demandez si vous n'auriez pas préféré prendre la porte en pleine poire ou encore avoir droit à un "Ouais, vas-y, je vais pas t'la T'nir trois heures c'te porte !"

Et d'un, il y a encore quelques temps, ce petit jeune aurait pu être une conquête d'un soir (que celle qui n'a jamais "fauté" avec quelqu'un de 8 ans son cadet me jette la première pierre).
De deux, comment peut-il vous qualifier de "Madame" alors que vous n'êtes encore qu'une gamine, certes de 33 ans, mais tout de même !

Alors que faire ? Et bien rien ! Juste ne rien changer, continuer à profiter et surtout ne pas vous dire (et ce, jusqu'à la fin de votre vie) que ceci ou cela n'est plus de votre âge. Tant que vous êtes vivant, tout reste possible.
Pour ma part, à 70 ans, j'aurai des dreadlocks et me ferai tatouer le corps dans son intégralité !
Et puis après tout, le terme "Madame" était donné, à l'époque, aux impératrices, reines et princesses, vu sous cet angle, c'est plutôt un bel hommage. Merci jeune homme !

Allez les princesses, on arrête de se formaliser, nous n'avons plus 20 ans mais nous sommes chaque jour, un peu plus belles ! 

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Samedi 11h25, vous êtes encore dans votre lit en vous demandant si cet horaire peut être considéré comme une grasse mat' ou s'il est possible de pousser jusqu'à 12h10. La couette épouse parfaitement les contours de votre corps. Vous vous étirez et tournez dans votre lit (avantage d'être célibataire, vous avez de la place et n'assommez personne à chaque mouvement intempestif), bras en croix et jambes en équerre (j'aurai pu écrire en grand écart, mais vous n'êtes pas si souple). Bref, le bonheur... quand soudain... 

- "Allo ? Ma sooooooeur, dis moi tu es dispo vers 15h pour venir garder mes filles ?". Note importante : l'interrogation dans cette phrase n'est là que pour la forme...

Votre cerveau se met alors en marche pour trouver la meilleure parade, car vous avez beau adorer vos nièces, vous savez que vous allez perdre deux ans d'espérance de vie.
Désolée, je ne peux pas :
- j'ai piscine (excuse pourrie)
- j'ai rencontré un mec hier soir (probabilité pour qu'il vous recontacte dans l'après midi, et dans l'année d'ailleurs : Nulle)
- j'ai la grippe, je ne veux pas la refiler à tes filles

Mais, bien évidemment, votre soeur vous connaît par coeur, vous, et la liste du Top 10 de vos excuses.
Vous acceptez donc, enfilez les fringues habituellement utilisées pour les déménagements et vous rendez chez votre soeur, en humant l'air, en contemplant les arbres, bref, en réalisant que d'ici 20 minutes, le calme environnant va laisser place au chaos !

Et c'est parti !

Vous arrivez, la plus grande se jette sur vous "Tata Téquilaaaaaaa !" (elle ne comprendra que bien plus tard pourquoi vous êtes affublée de ce nom...), la seconde fait sa timide mais vous avez la parade... hop un nez de clown... elle rigole, ha non, là en fait, elle pleure. NB : que faire ? 

- Solution 1 : Appeler sa mère.
- Solution 2 : Rien.
- Solution 3 : Lui donner un gâteau (Oh non ! Vous n'allez pas finir comme votre mère méditerranéenne qui croit qu'un loukoum chasse l'anxiété...)
- Solution 4 : L'enfermer dans un placard pendant quelques heures ou années (après réflexion, vous préférez être connue pour autre chose que d'avoir fait partie du casting de "Faîtes entrer l'accusé")
- Solution 5 : Oublier votre dignité et vous transformer en "mon petit poney"
- Solution 6 : lui filer des thunes "je te donne 5 euros et tu arrêtes de pleurer" ( mais a-t-elle la notion de l'argent à 18 mois, et, est-ce bien raisonnable de lui inculquer ces valeurs ?)

1 minute plus tard, vous mixez finalement la solution 3 et 5, vous voilà à quatre pattes en train de galoper, et d'hennir, dans l'appartement, les deux gamines sur le dos. Elle a arrêté de pleurer mais vous pensez à trois choses "qu'ai-je fait pour mériter ça ?", "pitié, faites que personne ne me voit" et "je n'aurai jamais d'enfant à moins d'adopter un jeune brésilien de 18 ans qui aura, de surcroît, l'avantage de savoir faire le ménage !" 

5 minutes après, vous voilà en train de vous extasier devant le sac Hello Kitty de la grande (NB : si je lui vole, s'en apercevra-t-elle ?).

Au bout de 7 minutes, vous collez des gommettes...

A la 20ième minute, vous tentez vainement de nettoyer les murs, la plus jeune assumant pleinement son penchant pour l'art contemporain...

50 minutes plus tard, problème de couche. Vous vous fabriquez un masque avec votre foulard, prenez le désodorisant pour les toilettes, vaporisez cela bien fort et réussissez votre mission, après avoir analysé pendant 45 secondes tout de même, dans quel sens cet attirail se scotchait.

1h30, après l'effort, le réconfort... L'heure du goûter. Vous leur donnez un Prince de Lu et éclatez le restant de la boîte. 

Au bout de 2h30, vos forces vous abandonnent. Vous avez l'image de ce soldat sur le point de mourir dire à son ami "laisse-moi ici, pars et ne te retourne pas" et sortez votre botte secrète... le DVD de "Oui Oui et la fête des boîtes de conserve"... vous n'avez jamais été aussi heureuse de voir un écran de télé mais vous allez conserver la chanson du générique dans votre tête durant deux jours...

3 heures plus tard, votre soeur arrive. Elle voit dans votre regard l'épuisement intense et lit dans vos pensées "Never again" !

J'ai perdu 2 ans d'espérance de vie mais je serai à nouveau là la prochaine fois car oui, c'est quand même mignon quand ça ne pleure pas, nous avons un sentiment de fierté quand nous leur apprenons un nouveau mot "oui, c'est ça, répète : ma tata est une bombasse" et oui, ça fait quand même quelque chose lorsqu'une petite main tient la vôtre.

Bravo à tous les parents... et courage !

Pour ma part, je conserve l'option du brésilien...

Je t'aime ma soeur, toi et ta famille... mais je garderai tes filles vers leurs 15 ans... j'aurai plus de choses à leur apprendre à ce moment là... Comment faire le mur ? Comment imiter ta signature ? Comment jouer de la batterie ? Que faire en cas de gueule de bois ?... et surtout, leur montrer que, chaque jour, il faut aimer et profiter de la vie !

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Les feuilles des arbres commençent leur strip-tease pendant que nous ajoutons une couche supplémentaire à notre garde robe (Adieu petite robe vaporeuse, bonjour grosse paire de boots !).  
Le soleil se cache de plus en plus (autant se rendre à l'évidence, notre bronzage n'est plus qu'un lointain souvenir... c'est reparti pour le fond de teint).
La nuit débarque de plus en plus tôt et même si nous tentons encore de conserver notre habitude de l'apéro en terrasse, nous nous posons cette question hautement philosophique : "Quand est-ce que le patron va daigner rallumer les parasols chauffants ?".

Nous voilà parties pour 6 mois d'automne/hiver, alors de deux choses l'une, soit nous déprimons jusqu'au printemps, soit nous accompagnons notre corps et notre esprit dans cette étape.

Personnellement, hors de question que je déprime, cela ne fait plus partie de mon vocabulaire. Je vous propose donc mon plan, que dis-je ma stratégie de combat pour affronter les prochains mois.

1 - Refaites votre dressing. 
Trouvez deux ou trois pièces, bien hivernales, mais que vous êtes impatiente d'enfiler. 

2 - Buvez un verre d'eau chaude au réveil et souriez-vous, chaque matin !

3 - Faites une cure d'ampoules de Gelée Royale/Ginseng.

4 - Massez-vous chaque matin et/ou soir avec de l'huile (de préférence de sésame).

5 - Privilégiez les bains chauds aux douches.

6 - Mettez-vous au sport et faites, si possible, des promenades dans la forêt.

7 - Allez vous faire masser (ou négociez cela avec votre mec) et si vous le pouvez, offrez-vous (ou faites-vous offrir) un week-end évasion une ou deux fois par mois.

9 - Faites une cure de raisins pendant 3 à 7 jours (Interdit aux diabétiques). N'achetez que du raisin bio (Chasselas ou Muscat - pas l'alcool, le fruit...) et ne mangez QUE du raisin pendant ce laps de temps (en petite quantité 6 à 7 fois dans la journée - vous pouvez en consommer de 1 à 3 kilos chaque jour) et buvez de l'eau et des tisanes.

10 - Quittez votre job et expatriez-vous dans un pays au climat plus accueillant ? Après tout, pourquoi pas...

Et bien évidemment, continuez à profiter de la vie, c'est une fête perpétuelle ! 

Bon courage pour la cure de raisins... vous aurez le droit à une session raclette/bière quelques jours plus tard...

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Vous aviez prévu de passer une soirée cocooning chez vous (manucure car votre vernis est totalement out et que la mode punk est terminée - bain, masque, gommage - visionnage d'un film n'exigeant aucune réflexion intellectuelle - et, bien évidemment, plateau télé à plus de 2600 calories...) quand soudain le téléphone retentit :
"Petit apéro dans une heure ?".
Deux minutes de discussion (vous n'êtes pas très difficile à convaincre) pour que votre acolyte vous fasse changer d'avis :
"Ok, je passe, mais VRAIMENT pas longtemps !".
et voilà le début classique de La Soirée Traquenard, la fameuse L.S.T où comment se coucher tout habillée à 6 heures du mat'...

Comment reconnaître une soirée traquenard ?

1 - L'imprévisibilité :
Comme son nom l'indique, L.S.T n'est pas prévue et encore moins voulue. Votre organe cérébral désirait refuser mais votre parole a pris le chemin inverse.

2 - L'accompagnateur :
Une soirée traquenard n'est pas possible avec tout le monde. Il faut le bon accompagnateur. De manière générale, c'est un(e) ami(e) célibataire, un pote qui a laissé, ses enfants à la belle mère, ou sa femme en vacances en Bretagne. Quoi qu'il en soit, il ou elle va tout faire pour vous faire rester le plus tard possible. Vous allez tenter vainement de résister jusqu'à une heure du matin mais à partir de cette heure précise, tout va partir en vrille, surtout vous... 

3 - L'ingrédient :
Ne nous mentons pas, la qualité de L.S.T est proportionnelle à la quantité d'alcool ingurgitée et à la régression mentale... A plus de 30 ans, est-ce bien raisonnable de commander des shots de Vodka-caramel ??? 

4 - La transformation :
Arrive donc le moment crucial. Celui de la transformation. Vous auriez pu rentrer chez vous à 1 heure du mat' mais non ! L'accompagnateur vous endort de ses paroles pour la dernière fois de la soirée et vous voilà véritablement embarquée dans le traquenard.
Et c'est là que tout commence. Vous vous mettez dans le crâne que vous êtes une pro du pole dance et utilisez ce magnifique panneau STOP pour montrer vos prouesses à votre pote (premier bleu de la soirée...). Vous pensez envoyer de magnifiques oeillades au sublime brun, mais en fait, vous louchez et avez le regard aussi brillant que le pauvre merlu de l'étal du poissonnier des Halles de Biarritz. Vous traversez la ville pour trouver un nouvel endroit ou vous décidez d'aller vous mettre les pieds dans l'eau si vous êtes près de la plage (mais dans ce cas, vous saoulez tout le monde pour qu'ils vous accompagnent).
Mais quoique vous puissiez faire, vous vous éclatez, vous lâchez prise, vous aimez tout le monde et vous pensez à tout, sauf à demain.

5 - La fin :
Vous rentrez chez vous et vous vous lancez dans une de vos spécialités... les pâtes au beurre avant de sombrer dans le sommeil, entrecoupé de rêves très étranges. Vous parlez à un coléoptère, vous continuez les dialogues de la soirée, le coléoptère grandit et change de forme. Votre mère arrive avec le beau brun et vous dit qu'il faut mettre de l'huile d'olive et non du beurre dans les pâtes. Et vous vous réveillez en vous demandant tout de même si le coléoptère a bel et bien existé...
Le hic n'est pas dans le déroulement de la soirée traquenard (toujours réussie) mais dans l'après, le fameux lendemain où vous recouvrez vos esprits. C'est à ce moment que :

- Vous grognez en attrapant la boîte de Doliprane 1000
- Vous achetez trois bouteilles de Perrier
- Vous commencez à vous remémorer des bribes de la soirée et surtout les conneries que vous avez pu dire ou faire
- Vous appelez votre pote pour connaître le reste de vos exploits (le cerveau arrivant toujours à refouler certains souvenirs...)
- Vous vous apercevez avec effroi que le son de votre voix est caverneux
- Vous décidez d'arrêter de fumer (pendant la prochaine heure et demi)
- Vous allez au Mac Do pour commander deux menus Maxi Best Of (avec beaucoup de ketchup)
- Vous rampez jusqu'à votre canapé pour y passer l'après midi sous un plaid en polaire (Merci IKEA)
- Vous comatez devant le téléfilm de la 6, tellement pratique car il est possible de s'endormir pendant les 3/4, vous savez déjà que Jennifer va sortir avec Brian, le flic, après avoir été harcelée par le client psychopathe de la caféteria où elle travaille. 
- Vous songez à ce que vous allez manger le soir
- Vous vous fabriquez un goûter avec le reste des pâtes
- Et vous vous persuadez surtout que c'est la DERNIERE FOIS (C'est bien d'y croire en tout cas) !

Allez courage et mettez-vous au thé vert avant le prochain traquenard !

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Vous êtes célibataire et ne rêvez que d'une chose : rencontrer LE mec parfait !

Digne descendant du chevalier servant sur son fidèle destrier (blanc bien évidemment). Parfait représentant de la population masculine. Beau, riche (et généreux), intelligent (mais pas prétentieux), drôle, sociable, capable de vous rassurer et de deviner en un regard ce qui vous tracasse ou ce dont vous avez envie, fervent défenseur du partage des tâches ménagères, assumant son côté féminin (mais ne vous plaquant pas dans deux ans pour un mec), pouvant passer des heures à vous faire l'amour, et bien sûr, doté d'un sens de la fidélité à toute épreuve...

Et bien mesdemoiselles, au risque de vous décevoir, vous allez pouvoir attendre et attendre encore, le prince charmant n'existe pas, il a troqué sa monture pour un vélo d'occas'.

L'homme parfait n'existe pas mais la femme parfaite non plus ! Nous attendons trop de l'autre. Il doit combler nos failles (c'est pourtant à nous de les réparer), nous renvoyer une belle image de nous-même, beaux êtres égocentriques que nous sommes, et pire que tout, il doit arriver et s'adapter à NOTRE vie et à NOS envies, sans montrer un seul instant un aspect de sa personnalité qui ne nous conviendrait pas. Et comme la personne en face attend la même chose, forcément cela ne peut pas durer.

La société continue à nous envoyer des modèles de perfection à tout bout de champ. Vous devez être mince, avoir un métier passion, réussir votre vie de famille et faire 4 heures de sport par semaine. Nous devenons des Barbies avec toute la gamme que peut comporter la marque (Barbie Pouffe, Barbie Working Girl, Barbie Malibu Beach, Barbie housewife etc...) et tentons de faire émerger le clône idéal de nous-même. Mais ce clône ne sera jamais nous.

Alors que faire ? Et bien soyez heureuse et épanouie en étant seule. Profitez de la vie, ne restez pas focalisée sur votre célibat. Découvrez qui vous êtes et ce que vous attendez de la vie. Apprenez à vous aimer et à vous estimer déjà vous-même. Acceptez vos failles, vos défauts sans tenter de les camoufler maladroitement. Quand vous vous accepterez telle que vous êtes réellement, vous accepterez aussi le fait que l'autre puisse être "défectueux". Vous n'aurez plus besoin de demander à l'être en face de vous de combler vos manques et arrêterez ainsi de tomber sur des mecs qui ne vous conviennent pas. (Chers messieurs, le conseil est valable pour vous aussi !!).

La perfection n'existe pas, vous n'avez pas besoin de mettre un masque, votre vrai visage est bien plus beau.

Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction. Antoine de Saint-Exupéry

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- « Allo ? »
- « Oui c’est maman, tu vas bien ma fille ? »
- « Oui, très bien et toi ? »
- « Je te dérange là, tu n’es pas avec moi... »
- « Pas du tout, maman, je suis à la maison, je t’écoute »
- « Non mais je sens bien que tu fais autre chose ! »
- « Mais non maman, je t’assure que tu ne me déranges pas. »

Tut Tut Tut Tut… Et voilà, elle vous a (encore !) raccroché au nez !

Vous vous empressez de la rappeler pour analyser le souci du moment. Si elle n’est pas au top et a besoin de se sentir à nouveau utile, vous tomberez sur la messagerie. Grâce à ce stratagème, elle saura si elle est toujours importante pour vous. Plus vous laisserez de messages, mieux elle se sentira. Si en revanche, elle répond directement (après vous avoir fait le coup du problème de réseau), c’est que son moral est plutôt bon, elle souhaitait juste vous tester, comme ça, pour le plaisir !

Dans ces moments-là, vous vous revoyez en doc Martens et Sweat Nirvana (ou Kickers, Chevignon et Teddy Smith…), hurlant à la mort : « Ma mère me saouuuuuule graaaaave ! ».

Il n’est pas rare de retrouver la mère dans le top 5 des discussions de nanas (après les mecs, le boulot, le shopping et les dernières tendances en tout genre), car, nos mères ont cette capacité à nous juger comme si nous avions quinze ans. Cependant, si nous arrêtons de nous mentir, il est vrai que le plus énervant, c’est qu’elles réussissent souvent à nous mettre face à nos erreurs et c’est sûrement cela que l’on déteste. Il suffit que nous lui présentions un mec pour qu’en deux secondes, son avis soit rendu après avoir cuisiné le pauvre pseudo gendre. Et le pire, c’est que les résultats de ses crashs test sont souvent probants. Nous décidons donc de cesser de lui présenter nos prétendants et arrêtons de lui parler des décisions hautement stratégiques que nous prendrons dans les prochains mois.

Mais voilà, nous avons beau être des supers nanas, sachant subvenir à nos besoins, overbookées par nos métiers, « gérant » tant bien que mal nos histoires de cœur, il n’empêche pas moins que si nous avons un petit bobo ou la nécessité urgente de dégoter la recette du canard à l’orange, nous sommes les premières à appeler : MAMAAAN !

Car nos mères sont formidables ! Certes, ce sont les seules capables de nous replonger en moins de douze secondes dans nos états d’adolescentes hystériques, il est vrai que sans elle, la vie serait moins belle. Elles sont capables de tout pour nous protéger, s’oublient totalement pour notre bonheur et nous aiment quoi que l’on puisse faire.
Essayons de devenir un peu plus adultes et arrêtons de leur mettre tous nos malheurs sur le dos. Elles ont fait ce qu’elles pouvaient pour nous élever, avec leurs doutes, leurs peurs et leurs angoisses d’êtres humains. Comprenons-les, elles ont l’impression d’être désormais inutiles car nous avons notre vie (alors qu’elles resteront toujours en tête de liste quand nous aurons besoin d’un cocon après une séparation, de faire garder nos enfants ou simplement quand nous aurons l’impression de nous tromper de route). Nos mères nous connaissent mieux que personne et c’est aussi pour cela que nous nous énervons, elles savent très bien quand nous sommes à côté de la plaque. Soyons indulgentes avec elles, la vie est trop courte pour passer notre temps à nous étriper.

Et n’oubliez pas qu’un jour, vous aurez peut-être vous-même une fille, qui vous en fera baver, à son tour… Courage !


Bonne fête à toutes les mamans !

* Mère juive : appellation n’ayant pas forcément à voir avec la religion. Il s’agit d’une mère aimante (mais alors vraiment aimante, de la même racine qu’aimant ou qu’aimanté). Dotée d’un forfait téléphonique incluant les appels illimités vers un numéro (le vôtre). Cuisinière émérite dont vous adorez dévorer les dernières créations mais qui n’intègre pas encore le fait que les loukoums et le couscous aux oignons confits ne font pas partie de votre régime (à noter que pendant que vous entamez la deuxième assiette de semoule, votre mère, elle, ingère des légumes à la vapeur…). La mère juive est persuadée, à tort, qu’un jour vous cesserez de l’aimer et c’est pour cela qu’elle vous traite comme si vous aviez encore deux ans. Mais cette mère vous aime et il vaut mieux être trop aimée, que pas, ou mal, aimée ! 

 

Et oui, les premiers rayons de soleil daignant enfin se montrer, fleurissent, comme chaque année, les fameuses couvertures de magazines féminins vantant les mérites des derniers régimes tendances. Nous avons droit à un florilège de cures d'amincissement pleines de promesses : Perdez 5 kilos sans vous priver ; Ne mangez qu'avec votre fourchette (Forking) ; Ne consommez que des aliments verts, ou des graines ; Comment les starlettes américaines perdent du poids (et leur QI avec...); Découvrez le régime préhistorique, et bien évidemment, LA diète soi-disant miracle, celle de Dukan*.

Nous aurons bientôt droit à un "si t'as faim, mange tes mains !".
Cessons le massacre, stoppons le marketing et réapprenons à prendre soin de nous !

Nous avons toutes nos complexes, faites un petit sondage autour de vous, même la nana mince se trouve trop grosse. Effectivement, nous avons d'abord envie de lui envoyer un petit stock de nos kilos en trop directement sur les culottes de cheval qu'elle n'a pas. Mais je vous assure, cette fille aussi est complexée.
Partant de ce postulat, pourquoi chercher à nous affamer à tous prix ? Si vous pensez vraiment vous sentir mieux dans votre corps après avoir perdu quelques kilos, alors mettez-vous au sport et mangez de manière équilibrée**. Mais ne cherchez pas à coller à une norme qui n'existe pas (même les mannequins dans les magazines sont retouchées), ni à tenter de maigrir pour faire plaisir à quelqu'un et surtout pas en mettant votre santé en danger avec tous ces régimes stupides.

Le but est de vous sentir bien avec vous-même. Mieux vaut être épanouie avec quelques kilos en trop que mince en vous privant de tout et en ne dégageant aucune joie de vivre. Tout est dans l'équilibre et personne ne peut savoir mieux que vous ce qui est bon pour vous.

Bien évidemment, il ne faut pas tomber dans l'excès inverse en vous gavant de junk food, de coca et de Granola !
Apprenez seulement à vous aimer, vous et l'enveloppe qui vous entoure. Ce corps, c'est le vôtre, vous devez en prendre soin tout en acceptant ses défauts. Certaines personnes grossissent rien qu'en regardant un moelleux au chocolat quand d'autres se gavent sans prendre un gramme. Cela paraît injuste mais c'est votre nature, alors faites avec. Arrêtez de vous comparer à autrui, nous sommes toutes uniques et chacune a sa beauté et ce, quel que soit son âge ou son tour de taille !

A partir du moment où vous serez en phase avec vous-même, vous dégagerez ce petit truc en plus qui vous fera rayonner, et ce, même si vous avez quelques formes généreuses.

Quant aux mecs, sachez qu'ils préfèrent se retrouver face à une nana épicurienne (ronde ou non) plutôt qu'aux côtés d'une ayatollah du régime, ne s'alimentant pas et éteignant la lumière de peur que son homme découvre une vergéture qui n'est pourtant présente que dans sa tête !
 

Alors, les filles, rondes, maigres, grandes ou petites, assumez-vous, et si effectivement vos rondeurs vous gâchent la vie, dansez, nagez, boxez, roucoulez et soyez heureuses de vivre !

Croquez la vie à pleines dents !

* Régime Dukan : Prônant l'ingurgitation massive de protéines, dangereux pour la santé, vous pourrez, au mieux, désirer éradiquer cet homme à coups de bâtonnets de petit Coraya, au pire, reprendre le double des kilos que vous aviez (enfin) réussi à perdre.
 

** Cure équilibrée :
- petit déjeuner (1/4 de baguette ou 2 biscottes et du beurre + 1 laitage + thé ou café)
- Déjeuner (crudités, légumes et protéines, 1 fruit et 1 yaourt ou 30 g de fromage)
- Dîner (idem que le déjeuner)
Et au choix, vous rajoutez une portion (équivalent d'un bol de riz japonais) de féculents, soit au déjeuner soit au dîner.
Vous arrosez tout ça d'un bon litre et demi d'eau, vous faites 30 minutes de sport chaque jour (la marche fonctionne aussi) et vous vous octroyez un bon "pétage de bide" une fois par semaine.

Sinon, mangez ce que vous voulez, sans jamais culpabiliser, et faites du sport !

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Une fois n'est pas coutume, donnons une petite leçon de savoir vivre à nos congénères masculins. Alors messieurs, ne dîtes plus (mais alors plus JAMAIS) les phrases suivantes :
 

1/ "On partage ?" : Lors du premier rendez-vous, vous vous levez et allez discrètement payer l'addition (sauf si vous avez 20 ans de moins que la femme assise en face de vous ou que vous ne voulez plus jamais revoir cette fille). 

2/ "Tu es différente, belle, tu me plais etc..." : Il est 5 heures du matin, autant admettre tout de suite que vous avez juste envie de baiser alors un simple "je peux te raccompagner" suffira amplement et fera moins espérer la nana quant à une éventuelle prolongation de l'histoire.

3/ "On se rappelle !" : Arrêtez de nous prendre pour des abruties, nous savons toutes que le "On se rappelle" signifie "oublie mon numéro", alors merci de ne rien dire du tout.

4/ "T'aurais pas un peu grossi ?" :  Mieux vaut suggérer une folle envie d'embarquer votre nana lors de vos prochains footings car cela vous ferait TELLEMENT plaisir de passer du temps avec elle !

5/ "Tu as fait un truc à tes cheveux ?" : dîtes plutôt : "Tu es allée chez le coiffeur, cette coupe me plaît beaucoup !"

6/ "Ma mère rajoute de la crème anglaise avec la tarte tatin" ou encore "des raisins secs dans la semoule" : Ne jamais mettre votre mère et votre nana en compétition sous peine de vous la prendre en pleine tronche, la crème anglaise... (mais oui, un couscous sans raisins secs n'est pas un couscous...)

7/ "Attends chérie, je télécharge le dernier épisode de Game of Thrones" : Tout d'abord, si vous pouviez trouver autre chose que "chérie" pour nommer votre nana, ce serait déjà un grand pas ! Et si vous voulez éviter une engueulade stupide, remettez votre téléchargement à plus tard si elle a besoin de vous (sauf, bien entendu, si c'est elle qui vous a demandé ledit téléchargement).

8/ "Je ne te mérite pas. Tu es trop bien pour moi. Je ne suis pas prêt..." : Pourquoi avez-vous cette fâcheuse tendance à la mauvaise foi ? Si vous voulez quitter une nana, n'enrobez pas votre discours de guimauve, elle n'est pas dupe. 

9/ "Mais je t'assure, je m'en fous de cette fille, c'était purement sexuel. Ce qu'on vit ensemble, c'est bien plus fort !" : Alors là, à part vous dire qu'être fidèle vous permettrait d'éviter bien des ennuis, je ne peux que vous laisser imaginer votre réaction si votre nana vous avouait : "Mais je t'assure avec ton pote Olivier, c'était purement sexuel".

10/  "J'ai bien réfléchi et tu es la femme de ma vie" : Vous auriez dû y songer avant de la larguer pour une petite blonde d'1m77 et de dix ans de moins que vous. Une seule solution s'offre à vous : apprenez à ramer, longtemps, très longtemps, vraiment très longtemps...

Allez les mecs, (re)devenez de vrais gentlemen ! 

N’avez-vous jamais entendu la fameuse phrase, clamée avec des mimiques d’actrice, par une de vos copines : «Ces escarpins, c’est comme des chaussons ! » ? Ou encore cette expression lancée dans le vent par une jeune blonde décérébrée : « J’te jure (à prononcer J’te Juurrreeeeu), je pourrai faire un footing avec ces shoes Jimmy Choo ! » ? A ce moment précis, ne voulez-vous pas rétorquer à son mètre quatre-vingt, qu’elle peut effectivement se mettre à courir tout de suite, très vite et de préférence très loin… de vous ?

Alors les filles, si vous pensez avoir les pieds mal formés car vous souffrez le martyr sur des talons dépassant les 7 centimètres. Si votre plante de pied vous lance comme si on y avait inséré trois Sound System sauvages. Si vous devenez la star de la soirée, non pas pour vos prouesses scéniques sur la piste de danse, mais plutôt pour votre chute mémorable pile devant le beau gosse de la soirée. Si vos talons aiguilles restent coincés une fois sur deux dans les grilles de la bouche d’égout ou si l’un d’eux se casse juste devant la terrasse d’un bar branché, et bien évidemment, bondée. Si vous terminez pieds nus, avec une démarche de canard à la fin d’une soirée. Ou si vous en êtes à votre sixième entorse à cause d’un dérapage inopiné… sachez que vous êtes TOUT A FAIT NORMALES !

Oui, vos amies vous mentent, il est impossible techniquement de ne pas avoir mal aux pieds avec dix centimètres de talons ! La seule différence entre elles et vous c’est qu’elles gardent le mystère et ont intégré le précepte du « pour être belle, il faut souffrir… et se taire ». Mais sachez que dès qu’elles arrivent chez elles, elles se font des bains de pieds dans du gros sel, enfermées dans la salle de bain, en faisant croire à leur homme (car oui, la femme qui a une démarche chaloupée lorsqu’elle est haut perchée, est la même qui a un brushing impeccable, et qui sort avec un magnifique architecte !) qu’elles se prélassent dans un bain aux boutons de roses séchés. INJUSTICE !

Si nous avions été conçues pour marcher avec des talons, la nature étant bien faite, nous aurions connu une mutation génétique entre la cheville et les orteils !

Alors maintenant, vous pouvez toujours vous rendre dans un cours pour apprendre à marcher avec des talons (et oui, cela existe, il faut apparemment de tout pour faire un monde, ou en tout cas pour rentrer dans un moule !). Vous offrir quinze séances de réflexologie plantaire. User de la technique dite des New-yorkaises à savoir crapahuter avec vos tennis, talons dans la besace et les enfiler une fois votre rendez-vous atteint. Ou, tout simplement, arrêter d’acheter des chaussures que vous ne mettrez qu’une fois, car oui, les talons vous font peut-être des jambes de gazelle (enfin surtout si vous rentrez dans du 36 !), vous serez toujours plus rayonnantes si vous êtes bien… dans vos pompes !

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Il fallait bien sauter le pas... Lady Montmartre se connecte pour mieux vous aider à déconnecter !

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"Je suis nulle", "je suis grosse", "je suis moche", "je ne fais rien de ma vie", "personne ne m'aime".... Non mais alors les filles, vous allez arrêter de vous envoyer ces signaux pourris ?!
Cela arrive à tout le monde d'avoir une baisse de régime, certes, mais arrêtez de vous regarder le nombril et de vous auto-flageller !  

Non, vous n'avez pas tous ces travers, et si, effectivement, vous avez quelques kilos en trop ou vous restez passive face à la vie, ne vous lamentez pas, passez à l'action ! Le négativisme est un cercle vicieux, plus vous allez vous rabâcher intérieurement vos messages noirs, plus ceux-ci vont vous bloquer pour le restant de vos jours. Oui la vie peut-être magnifique, oui, vous pouvez concrétiser vos rêves (il suffit de fonctionner par paliers successifs, si vous voulez devenir chef d'une entreprise de 600 salariés, commencez déjà par créer votre entreprise seule et assurez chacune des étapes de son développement), oui vous êtes quelqu'un de bien et non le sort ne s'acharne pas sur vous !

Bien évidemment, dans les moments difficiles, on a l'impression que tout est contre nous, peut-être, mais dans ce cas n'en rajoutez pas une couche en étant contre vous, vous-même ! Prenez du recul face à la situation, voyez l'avantage, car oui il y en a toujours un, bien caché parfois, mais il est là, il peut mettre des mois à se montrer, mais, au final, chaque épreuve apporte une issue favorable par la suite. Si vous perdez votre boulot par exemple, au lieu de vous lamenter, demandez-vous ce que vous voulez vraiment faire et foncez. Si vous vous faites larguer (courage d'abord, il n'y a que le temps qui adoucira tout cela), dîtes-vous qu'il valait mieux que cela intervienne au bout de 2, 5 ou 8 ans qu'après 30 ans de vie commune, un oubli de vous-même et 2 enfants (et puis dans ces cas-là, les copines déboulent à grand renfort de câlins, de chocolat et de vodka) et puis, finalement, vous n'auriez pas rencontré Julien deux ans plus tard si vous étiez restée avec votre ex infidèle !

Je vous demande dès à présent de noter toutes les choses positives (aussi petites soient-elles) qui émanent de vous. Vous êtes drôle, vous avez une capacité naturelle à bronzer vite, vous avez un fils fabuleux, vous avez de beaux cheveux, vous êtes douée pour le dessin ou pour le jardinage, vous avez lancé une marque qui cartonne, vous êtes associée dans une grosse boîte ou assistante et vous adorez ce que vous faites...bref, ne prenez QUE LE PO-SI-TIF et amusez-vous à le faire, notez de vieux souvenirs, travaillez avec votre ressenti, vous serez étonnée de voir combien vous êtes douée.
Gardez cette liste précieusement, de préférence sur vous, et sortez la dès que vous commencez à vous casser du sucre sur le dos.

Il est vrai qu'on ne peut pas plaire à tout le monde mais s'il-vous-plaît, je veux que vous vous plaisiez déjà à vous-même. Je ne vous demande pas de devenir un être infecte et doté d'un égo surdimensionné, non, je veux que vous vous appréciez, que vous commenciez dès aujourd'hui à croire en vous. Plus vous transmettrez à votre cerveau des messages positifs, plus vous dégagerez cette belle aura et attirerez de bonnes surprises. On devient beaucoup plus active et créatrice de sa vie quand on s'aime et que l'on croit en soi.

Désormais, dès que vous commencerez à sombrer du côté obscur de votre personnalité, repensez à vos qualités, chantez, dansez, jouez de la musique, écrivez, faîtes le ménage, bougez-vous mais ne vous RA-BAI-SSEZ PAS !
Vous êtes une personne exceptionnelle, vous êtes unique comme chacun d'entres-nous alors cessez de vous comparer à autrui, vous avez votre propre vie à mener, votre beau chemin à parcourir.

C'est parti, devenez dès aujourd'hui votre principale alliée et faites éclore vos potentialités.

Je compte sur vous !

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Ca y est, c’est le printemps, les premiers rayons du soleil arrivent, les feuilles font leur apparition, les terrasses se remplissent (et les non-fumeurs vont commencer à nous taxer les meilleures places alors que NOUS, nous avons combattu tout l'hiver par -10° pour revendiquer notre territoire !), on ne sait plus comment s'habiller, les couvertures des magazines nous vantent les derniers régimes à la mode (Perdez 4 kilos en une semaine grâce à la nutrition médiévale, Action Karcher contre la cellulite avec les éléctrons...) et les tendances vestimentaires printemps-été 2012 débarquent (et oui, autant vous le dire tout de suite, le pastel, les brassières, le style sportswear girly et autres leggings imprimés n'iront, une fois encore, qu'aux tailles 34...). 

Mais le printemps, c'est aussi l'occasion de faire le grand ménage ! Non, cette chronique ne sera pas dédiée à l'eau de javel et aux trois astuces pour faire briller un évier sans se fatiguer... quoique...
Dressons plutôt la liste des 10 choses à éradiquer durant les quelques semaines qui viennent, car oui les filles, je vous veux en forme, je vous veux joyeuses, je vous veux combatives, je vous veux séductrices, je vous veux prêtes pour passer un été de rêve !

-  Jetez dès ce soir votre pyjama pilou-pilou si confortable (mais tellement moche !) et n'en achetez plus jamais (non, votre futur mec ne vous verra pas dans cette tenue, ayez froid, je m'en moque, mais n'optez plus pour le confort, pitié !). C'est aussi valable pour la culotte de grand-mère...

- Si un mec vous demande ce que vous faîtes ce soir, ne dîtes pas "J'ai mon cours de modern-jazz", dîtes que vous êtes invitée à dîner ! Dans la même veine, non, votre mère ne vient pas ce week-end, un ami brésilien vous rend visite !

- Ne prévoyez plus vos soirées à l'avance, laissez-vous guider par les propositions de dernière minute.

- A l'inverse, organisez un week-end insolite pour chasser les tensions de l'hiver et bien accueillir le printemps (spa, nuit dans une yourte, visite d'une capitale européenne, stage de méditation dans le Larzac ou dressage de pigeon dans le Nord...).

- Coupez avec vos habitudes, promenez-vous dans un nouveau quartier, testez un restaurant, prenez un cours de couture.

- Chouchoutez-vous, allez chez le coiffeur, recommencez vos gommages du corps (un peu de marc de café et une cuillère d'huile d'olive et hop un gommage gratuit).

- N'allez pas tout de suite essayer un maillot de bain, vous risquez de sortir de la cabine au bord du gouffre. Et oui, on arrête les balistos et autres vitamines Q à 16h...

- Sortez le plus souvent possible, le soleil vous procure de la vitamine D, meilleure arme contre la déprime.

- Relookez votre appartement, troquez le plaid de l'hiver contre de jolis coussins colorés, rachetez des fleurs (et des vases tant qu'à faire...).

- Sortez vos antennes... Les mecs sont au taquet durant le printemps, c'est le moment de les amadouer et de tester votre pouvoir de séduction, alors arrêtez de regarder vos pieds, et n'oubliez pas que vous êtes exceptionnelles !

C'est parti les minettes, remettez-vous en forme pour être fin prêtes cet été, éclatez-vous, prenez du bon temps et n'oubliez pas d'être vous-mêmes, c'est votre meilleur rôle !

En avant les filles, je compte sur vous !
 

NB : quant à vous messieurs, merci de planquer vos tee-shirts logotypés (WOW, Ricard, Rammstein et Dragon Ball Z...) et de ne plus jamais les sortir en présence d'une personne de sexe féminin. Et, s'il-vous-plaît, reprenez votre rôle d'homme car oui, les nanas en 2012 se la jouent peut-être féministes mais elles sont, il faut l'avouer, trés heureuses quand vous tenez les rênes et redevenez des gentlemen (alors oui pour la gentille drague, oui pour les invitations aux restaurants - et OUI, c'est à vous d'inviter la fille pour ce premier dîner ! -, oui aux fleurs en plus de la bouteille de vin quand vous êtes conviés à un apéro chez une nana qui vous plaît... Allez les mecs, retrouvez la classe d'antan !

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Qui n'a jamais eu l'impression de passer à côté de sa vie, d'oublier ses rêves et ses désirs petit à petit, de ne plus écouter sa voix intérieure (et pas celle qui vous dit : "Ne termine pas la boîte de Granola !" ou encore  "Mais quelle bombe ce mec") et au final, se retrouve au fil des ans, incapable de savoir quel est le but de son existence ?

Malheureusement, nous sommes de plus en plus nombreux à oublier nos besoins profonds et à nous noyer dans le travail, les sorties, les achats compulsifs pour compenser notre vide intérieur.
Entre une personne qui a décidé au plus profond de son être de quoi elle allait vivre et celle qui ne s'est pas écoutée et a foncé tête baissée dans un milieu professionnel, ou personnel, qui n'est, pour finir, pas en accord avec ses valeurs, il y a un fossé énorme. 
Comment voulez-vous être heureux si vous enfouissez votre vraie nature sous des couches de leurres ? Nous vivons dans une société où nous ne prenons plus le temps de rien, nous zappons à longueur de journée et consommons beaucoup et vite. Nous avons tout à portée de clics (mecs, bouffe, voyages, amis...), si nous avons un coup de blues, au lieu de nous poser tranquillement et de nous reconnecter à nous-même, nous préférons aller boire un coup ou nous donner bonne conscience en allant chez le psy.

Mais remontez quelques années en arrière, vous aviez des rêves, vous vouliez faire le tour du monde, ouvrir un bar près de la mer, prendre des cours d'harmonica, sauter à l'élastique, cultiver des topinambours ou être décoratrice de yourtes et roulottes, et, au final, vous avez laissé tout cela de côté, vous avez même oublié qu'un jour, pas si lointain, vous en aviez rêvé. Mais il est encore temps, vous n'ouvrirez peut-être pas votre bar près d'une plage (et encore, qui sait ?), mais vous trouverez sûrement un cours d'harmonica.
De la même manière, vous pouvez avoir envie de gagner beaucoup d'argent. C'est tout à fait louable mais ne perdez pas de vue pourquoi vous vouliez ça. A 20 ans, vous vous êtiez juré de vous acheter une maison dans le sud avec un grand jardin, vous avez donc bossé pour gagner l'argent nécessaire, sauf qu'au bout de quelques années d'oubli de vous-même, vous ne pensez même plus à la maison mais continuez à amasser sans trop savoir pourquoi.
Octroyez-vous des petits moments pour vous réapprivoiser, chacun de nous sait, au fond, ce qui est bon pour lui. Cela vous prendra sûrement du temps. Il n'est pas simple de se souvenir de ce que l'on aime lorsque nous avons passé les dix dernières années à tout faire pour camoufler notre être intérieur. La société nous a demandé d'être lisse, de faire des études (souvent des bac+2 ou +5, car c'était la loose de faire un CAP... Note pour les futurs parents, si votre fils rêve de devenir ébéniste ou carrossier, laissez-le faire !), de gravir les échelons, de réussir. Plus nous avons avancé, plus nous nous sommes oubliés.

Nous avons tous des rêves et des besoins différents, certains voudront être patrons d'une boîte du CAC 40 ou prendre des cours du soir de ferronnerie médiévale, d'autres préféreront fonder une famille trés nombreuse, passer de directrice commerciale à paysagiste ou devenir LA référence dans les sculptures en papier maché, il n'y a pas de petits rêves, ce sont les vôtres et ils sont uniques. Mais redécouvrez-les, posez-vous juste un moment en arrêtant de courir derrière du vent car il n'y a rien de pire que de se réveiller un jour, trop tard, et de se dire que l'on est passé à côté de sa vie. 
Ne soyez plus les ombres de vous-mêmes !

"Nous avons marché trop vite. Nous devons nous asseoir et attendre ensemble que nos âmes nous rattrapent". Citation africaine

Il n'est jamais trop tard pour rêver et encore moins pour réaliser ses rêves !
Je compte sur vous... 

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